Volocopter : les taxis volants cloués au sol pendant les JO, faute de certification
Le 08 août à 09h00
2 min
Hardware
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Dans un arrêté du 4 juillet, le gouvernement autorisait Aéroports de Paris à créer une plateforme (un quai sur la Seine au niveau d'Austerlitz, dans le 13ᵉ) pour le décollage et l’atterrissage des « taxis volants » de Volocopter, le Volocity. Elle est valable jusqu’à la fin de l’année.
Ce n’était pas du gout de la Mairie de Paris, qui avait lancé une procédure auprès du Conseil d’État. Elle a été déboutée juste avant la cérémonie d’ouverture, permettant de lancer des expérimentations, au moins jusqu'à ce qu'elle tienne une audience sur le fond. Cette dernière est attendue pour cet automne.
- JO 2024 : le ministère de la Transition écologique et des transports autorise les taxis volants
- Le Conseil d’État valide l’autorisation des taxis volants pendant les JO
Mais voilà que tout cela tombe finalement à l’eau. « Les "taxis volants" électriques ne seront finalement pas fonctionnels pendant ces Jeux olympiques, faute de certification des moteurs dans les temps, ont annoncé ce jeudi 8 août leurs promoteurs », explique Libération.
La certification est décalée de « quelques semaines », ajoute Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP. Le PDG de Volocopter (Dirk Hoke) explique pour sa part que ce nouveau retard est dû à « un sous-traitant américain qui n’était pas capable de fournir ce qu’il avait promis ». Les moteurs ont été renvoyés aux États-Unis pour contrôle. « Ils vont revenir la semaine prochaine, mais pas à temps pour faire les vols depuis la barge », regrette le patron.
Le Groupe ADP et la société allemande Volocopter visent désormais un vol « d’ici à la fin de l’année ».
Le 08 août à 09h00
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 08/08/2024 à 09h12
Combien de taxis étaient prévus? 1? 2?
Dommage…
Le 08/08/2024 à 10h01
Au delà de ce qu'on peut penser de cette expérimentation, il est rassurant que cela n'ait in-fine pas été possible avec des baltringues pareils!
Le 08/08/2024 à 13h41
Le 08/08/2024 à 09h17
Le 08/08/2024 à 09h43
Modifié le 08/08/2024 à 09h49
Modifié le 08/08/2024 à 09h52
Moi je remplace vau-l'eau par volo
Toi tu remplaces volo par vau-l'eau.
C'est autrement différent
Le 08/08/2024 à 09h53
Le 10/08/2024 à 22h50
Le 08/08/2024 à 09h59
Le 08/08/2024 à 10h12
Le 09/08/2024 à 00h23
Le 10/08/2024 à 19h08
Les exigences du cahier des charges de volocopter étaient extrêmement difficile à tenir en terme de performance, masse et chaleur à dissiper. Finalement, l'entreprise pour laquelle je travaillais, a fini par perdre le contrat, car le temps et les coûts d'études ont fini par être trop important pour Volocopter et surtout ils ont trouvé un sous-traitant étasunien qui leur promettait monts et merveilles.
Dès qu'on m'a présenté le projet, j'ai dit texto : "la moitié des exigences pour la certification ne sont pas tenables dans le volume qu'ils (volocopter) nous demandent et avec les performances à respecter. Et ça ne volera jamais pour les JO.".
2024 : J'AVAIS RAISON !